Prenant ainsi la fuite
Sur sa monture bizarre
Il évita la cuite
Que prirent tous ces barbares.
Que diantre se dit-il
Comment faire avec eux
Pour sans perdre un cil
Tromper le Maître queue.
Pour pouvoir de la sorte
Boustifaille chaparder
Et prendre la porte
Sans me faire estropier.
Et c'est lors de ses songes
Sur la place étendu
Qu'il vis passer
Les festoyeurs repus.
Comment ??? déclama t'il
Les agapes sont finies
Et moi pauvre imbécile
j'en ai eu que neni !!!!!!!
C'est ce diable chevelus
Qui me paraît entêté
Suivi des hurluberlus
Dans un rouge coupé.
Son séant il jucha
Sur la selle vieillotte
Et prestement s'élança
Sur le chemin des grottes.
Que maudit sois-je
Si je ne capture
Une chèvre, du fromage
Pour mon repas futur.
Suis-je sot quand même
Car j'aurais pu, ignare
Pêcher à la traine
Les grenouilles dans la mare.
Bien sur jamais on ne vis
Le roublard plantigrade
Ne serais ce par dépit
Faire la chasse aux radars.
Ils auraient au moins
Des deux gâteaux d'Alsace
Pu me laisser dans un coin
De quoi remplir ma besace.
Voir un peu de pur malt
Un fond de bouteille
Ou j'aurais pu faire halte
Avant mon sommeil.
Ou vais-je aller maintenant
Vers quels lieux me tourner
Quetter tel un mendiant
Ma pitance de la journée.
AHH!!! Ou est la bon temps
Des festins sans trêve
Ou du soir au matin
On becquetais jusqu'à "crève".
Voici bientôt la chaleur
Qui, avec le jour arrivera
Je serais en sueur
Et ma graisse de dépit fondra.
Peut-être vers le Jura ?
La Bretagne ou l'Alsace
Ou un autre endroit
Région de repas fastes
HOULA,le soleil tape fort
Sur mon ciboulot embrumé
J'suis dans la salade
Comme dirait mon pote âgé.