EEEEEEETTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT
c'est reparti
Dans la presse entendu
L'annonce du retour de Balou
Et dans la télé vu
La trace de notre chouchou.
Serait il de sa montagne descendu
Pour une femelle trouver
Mais c'était peine perdue
Car la belle s'est barrée.
Ses empreintes laissant
A faire jaser les badauds
Il s'en alla à pas pesant
Le poids de l'amour sur le dos.
Faudra t’il, se dit-il, qu’un jour
Un portable j’achète
Pour pouvoir trouver l’amour
Et sortir de ma cachette.
Je m’en vais briquer mon solex
Et graisser son bi-turbo
Mettre à ma patte ma rolex
Et prendre de moi une belle photo.
Au village sur un arbre
Je l’afficherais de visu
Taillant et peignant ma barbe
Et ma fourrure touffue.
Peut-être un petit galure
Sur ma fière tête
Me donnera fière allure
Pour aller à la fête.
Là, j’y trouverais sans doute
Une nounourse bien dodue
Qui me servira de casse-croûte
Dans ma montagne perdue.
Faudra t’il que je songe
A un solex tandem
Dons que dans la dépense je plonge
AH quel cruel dilemme.
Aurais je du, tel l’Arsène
Pour arriver à mes fins
Lors de la Giornata
En jouant sur ma veine
Caché dans les lupins
Choisir la Scudéria.
Mais pourtant,
OH vision paradisiaque
Les yeux m’en tombant
Tel un tableau démoniaque
Moulte coupés
De toutes les couleurs
Sur l’herbe bien rangés
Faisaient battre mon cœur.
Les suivants
Lors de leur envols
grognant et pestant
Comme le brave Guignol
Sur ma fière monture
Couché dans les descentes
Poussant force injures
les poumons au service après-vente
Hananant dans les montés
Suant sous mon casque
J'arrive chez Fernand le bien nommé
Pour y poursuivre mes frasques.
Et Là, devant mes yeux ébahis
Apparu Mercedes,
La poule de ma vie
Enfin quoi.........ma déesse.
Mais ma joie pourtant
fut de courte durée
Le maître des lieux sortant
Avec de saucisses un plateau chargé
Que prestement il déposa
sur un barbecue fumant
Merguez, poulets et chipolatas
Veilles par un poussin géant.